Un restaurant du coeur pour chiens et chats
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L’idée est née devant un bol de lait. Ce jour-là, Daniel Délié se réveille devant l’émission matinale de France 2, Télématin. Installé devant son poste cathodique, cet habitant de Boury-en-Vexin voit William Leymergie donner la parole à sa chroniqueuse animalière. Le sujet du jour : « La réussite outre-Rhin d’un réseau d’entraide pour les propriétaires d’animaux en mal de revenus. » D’une petite association locale à l’origine, c’est aujourd’hui une sorte de « Restaurants du cœur pour chiens et chats » qui s’est développée à l’échelle du pays, l’Allemagne.
Des collectes alimentaires
Pascal Biville et Daniel Délié sont à l'origine, avec Murielle Cognet, de cette association soutenue par « 30 millions d'amis »
Pascal Biville et Daniel Délié sont à l'origine, avec Murielle Cognet, de cette association soutenue par « 30 millions d'amis »
Pour Daniel, le concept doit s’installer en France, à commencer par le Vexin. Un mois plus tard, le projet est devenu réalité. « Canicrock » est né ! Car très vite, son enthousiasme s’est propagé dans son entourage, notamment auprès de son ami, Pascal Biville.
Si l’un est supporter du PSG, l’autre de l’OM, il y a bien un thème sur lequel les deux hommes sont en phase : leur amour des animaux.
De quoi le persuader d’accepter la responsabilité de trésorier.
La crédibilité de la section vient aussi de la vice-présidente, Murielle Cognet, une professionnelle de la cause animalière.
Toiletteuse à son compte, cette « amie des chiens » de Neaufles-Saint-Martin transmettra sa précieuse expérience.
Un petit groupe de bénévoles s’est donc constitué avec, pour but, la collecte de boîtes alimentaires et de dons destinés à la bonne alimentation des animaux.
« Notre but est d’aider les familles ayant des difficultés à faire face à des dépenses pour leurs chiens et leurs chats. En les soutenant, nous pouvons éviter les abandons. Si, à l’avenir, cela se développe comme on le souhaite, nous pourrons même faire des dons pour les soins de ces bêtes. »
Pour mener à bien son projet, le groupe veut organiser des collectes de nourriture devant les supermarchés. « Nous attendons leur accord. »
Leur première bonne nouvelle vient du soutien financier de la fondation « 30 millions d’amis ». « Cela nous touche vraiment car leur légitimité représente une reconnaissance. » Maintenant, leur rêve est que l’idée trouve un accueil auprès d’autres bénévoles et s’élargisse sur le plan national car les besoins vont au-delà du seul Vexin-normand.
Article paru dans l’édition de Vernon de Paris-Normandie, le 20 mars 20
Sam 8 Aoû 2009 - 0:12